Brussels Airport est une porte d’entrée essentielle sur le monde pour les citoyens, les entreprises et d’innombrables institutions. L’aéroport est le deuxième moteur de croissance en Belgique, fournissant des emplois directs et indirects à 64.000 personnes et représentant 2% du PIB. Brussels Airport est également un hub logistique vital pour les nombreuses entreprises et industries exportatrices implantées en Belgique, parmi lesquelles l’industrie pharmaceutique, l’industrie manufacturière, les denrées périssables, le commerce… ?
L’aéroport investit massivement pour rendre ses opérations plus durables en attirant des avions plus silencieux grâce à des redevances différenciées, en travaillant sur des procédures de vol plus efficaces, en supprimant entièrement ses propres émissions de carbone… Les nombreuses initiatives prises ont déjà conduit à une forte réduction des nuisances. Dans les années à venir, Brussels Airport Company continuera de manière ambitieuse à réduire l’impact des opérations aéroportuaires, en collaboration avec ses partenaires de l’industrie.
Brussels Airport regrette donc que le ministre fédéral belge de la Mobilité Georges Gilkinet lance à présent une proposition ambitieuse aux conséquences négatives sans précédent sur l’emploi, la connectivité, les exportations et l’économie en Belgique.
Le ministre de la Mobilité Gilkinet veut interdire les vols de nuit à Brussels Airport afin de réduire les nuisances sonores à et autour de Brussels Airport. En moyenne, le bruit doit être réduit de 20 %, mais la proposition la plus frappante est que les nuisances sonores devraient être réduites à 0 % entre 23h00 et 06h00. Gilkinet dit vouloir réduire les nuisances sonores pour tous les riverains et garantir un avenir économique durable à l’aéroport.
Cette proposition a été faite sans aucune concertation avec l’aéroport ou l’industrie aéronautique. De plus, la procédure européenne pour imposer des restrictions d’exploitation n’est pas non plus respectée du tout. L’aéroport, l’industrie aéronautique et les riverains ne bénéficient pas du lancement de propositions aussi drastiques et non étayées. Ils ne font qu’engendrer l’incertitude, l’anxiété et la polarisation. Ils font obstacle à des solutions durables et équilibrées dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.
Ce dont l’aéroport, l’industrie et les riverains ont vraiment besoin, c’est d’une solution globale et d’un cadre juridique cohérent qui apporte stabilité et sécurité juridique pour le développement durable de l’aéroport, dans le respect de l’environnement. Cela ne peut être réalisé qu’en étroite consultation avec les autorités compétentes, l’aéroport, les compagnies aériennes et l’industrie. C’est exactement ce que Brussels Airport préconise depuis plusieurs années maintenant et auquel il est plus que disposé à contribuer.
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